La dernière publicité TV de SFR est à mon sens un exemple de contre-efficacité :
[youtube width= »540″ height= »340″]http://www.youtube.com/watch?v=ePk1OMiYlmg[/youtube]
Si le premier ressort d’une publicité est que le spectateur s’identifie à un personnage ou se projette dans la situation présentée, qui a envie d’être ce père toujours absent qui voit sa fille grandir par téléphone ?
Le sentiment à l’issue du visionnage tient plus de la tristesse, de la nostalgie et du regret que d’une quelconque envie d’appropriation des technologies présentées. Au final, le spectateur peut même être inconsciemment tenté de rejeter l’opérateur / annonceur qui lui a volé ces tranches de vie.
SFR est coutumier de communiquer sur la mobilité ; c’était aussi le sujet de leur précédent spot :
[youtube width= »540″ height= »340″]http://www.youtube.com/watch?v=ryPwnv8IRtA[/youtube]
L’agence LEG qui a conçu ces films proposait alors une tonalité plus joyeuse, bien que le père soit à nouveau absent pour un moment-clé de sa vie.
Mobilité, technologie et visiophonie riment-elles nécessairement avec l’absence ?